Nicole Caligaris

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Nicole Caligaris
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Nicole Caligaris, née à Nice en 1959, est une écrivaine française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Nicole Caligaris vit et travaille à Paris. Elle est l’auteur, entre autres, des romans La Scie patriotique (1997) et Les Samothraces (2000)[1], d'un récit de voyage, Tacomba (2000), aux éditions Mercure de France et d’un journal de voyage illustré par Albert Lemant aux éditions Joëlle Losfeld : Tombal Cross. Destination Mervyn Peake (2005)[2]. En 2007, elle a également publié Medium is mess, texte court réalisé à partir de dépêches de presse paru chez Inventaire/Invention.

Aux Éditions Verticales, elle a publié Barnum des ombres (2002), un roman sur les marges urbaines et l'imaginaire des migrations, Okosténie (2008), roman composé de motifs autour du thème de la mémoire et du témoignage[3]. Dans la collection « Minimales », elle a publié Les chaussures, le drapeau, les putains (2003), réflexion littéraire sur le travail comme condition de l'homme moderne[4], et L’Os du doute (2006), qui s’intéressait aussi à l'aliénation laborieuse mais cette fois, du côté des cadres dits « supérieurs »[5].

Invitée le dans l'émission Affaires sensibles sur France Inter, elle déclare que dans l'affaire du Japonais cannibale, Issei Sagawa a aussi vécu une catastrophe[6]. Nicole Caligaris affirme avoir entretenu une correspondance avec Sagawa. Elle rend celle-ci publique dans son livre Le Paradis entre les jambes[7].

En 2021, elle publie le roman Carnivale, toujours aux Éditions Verticales[8].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • La Scie patriotique, éditions Mercure de France, 1997 (réédition Le nouvel Attila, 2016).
  • Tacomba, éd. Mercure de France, 2000.
  • Les Samothraces, éd. Mercure de France, 2000 (réédition Le nouvel Attila, 2016).
  • Barnum des ombres, éditions Verticales, 2003.
  • Les Chaussures, le drapeau, les putains, éd. Verticales, 2003.
  • Désir voilé/La Dernière Chambre, éd. Abstème & Bobance, Paris, 2003, images photos de Philippe Bertin.
  • Tombal Cross, destination Mervyn Peak, éd. Joelle Losfeld, .
  • L'Os du doute, éd. Verticales, 2006.
  • Medium is mess, éd. Inventaire/Invention, 2007.
  • Les Hommes signes, Paris: Abstème & Bobance 2008.
  • Okosténie, éd. Verticales, 2008.
  • Avec Éric Pessan (Éd.): Il me sera difficile de venir te voir. Correspondances littéraires sur les conséquences de la politique française d’immigration, La Roque d’Anthéron: Vents d’ailleurs 2008.
  • Dans la nuit de samedi à dimanche, éd. Verticales, 2011.
  • Le Paradis entre les jambes, éd. Verticales, 2013.
  • Ubu roi, éditions Belfond, 2014.
  • Le jour est entré dans la nuit, Hubert Duprat, éditions François Bourin, 2015.
  • « Contre la littérature bio », in Jean-François Hamel, Barbara Jane Havercroft, Julien Lefort-Favreau, (éds.). Politique de l’autobiographie. Engagements et subjectivités, Montréal, Nota bene, 2017, p. 375‑386.
  • Carnivale, éd. Verticales, 2021.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bruno Blanckeman, « L’Écrivain impliqué. Écrire (dans) la Cité », in Bruno Blanckeman, Barbara Havercroft, (éds.). Narrations d’un nouveau siècle: Romans et récits français (2001-2010), Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2013, p. 71‑81.
  • (de)Franziska Kutzick, « “C’est ma répulsion que je regarde”. Zum Erzählen des Unzumutbaren in Nicole Caligaris’ Le Paradis entre les jambes (2013) », in Lena Seauve, Vanessa de Senarclens, (éds.). An den Grenzen des Zumutbaren/Aux frontières du tolérable, Frankfurt am Main, Peter Lang, 2018, p. 195‑220.
  • Dominique Rabaté, « Logiques du pire (Un des malheurs et La Scie patriotique) », in Marie-Hélène Boblet, Bernard Alazet, (éds.). Écritures de la guerre aux XXe et XXIe siècles, 2010, p. 101‑108.
  • Anne Roche, « “Affronter l’opacité”. Le Paradis entre les jambes de Nicole Caligaris », in Jean-François Chiantaretto, (éd.). Écritures de soi, écritures des limites, Paris, Hermann, 2014, p. 331‑349.
  • Oana Sabo, « Clandestine Migration and the Politics of Form in Nicole Caligaris’s Les Samothraces », Studies in 20th & 21st Century Literature, vol. 42 / 2, .
  • Julie Saint-Laurent, « “En sandales et en déséquilibre”. Constitution d’un sujet féminin politique dans Le paradis entre les jambes de Nicole Caligaris », in Jean-François Hamel, Barbara Jane Havercroft, Julien Lefort-Favreau, (éds.). Politique de l’autobiographie. Engagements et subjectivités, Montréal, Nota bene, 2017, p. 319‑334.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Eric Naulleau, « Femmes aux traces », LMDA, (consulté le ).
  2. J. Ba, « TOMBAL CROSS de Nicole Caligaris (dessins d'Albert Lemant) », Le Monde, (consulté le ).
  3. Patrick Kéchichian, « Nicole Caligaris : la terreur mise à nu », Le Monde, (consulté le ).
  4. Eric Naulleau, « Sisyphe m’était conté », LMDA, (consulté le ).
  5. Anthony Dufraisse, « Le cœur et la cible », LMDA, (consulté le ).
  6. « Issei Sagawa le cannibale japonais », France Inter, (consulté le ).
  7. Emily Barnett, « « Le Paradis entre les jambes » de Nicole Caligaris : souvenirs d’un cannibale », Les Inrocks, (consulté le ).
  8. Stéphane Vanderhaeghe, « «Carnivale» de Nicole Caligaris, roman delta », Libération, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]